En adoptant, sous pression de la France et de la Grande-Bretagne, une résolution qui autorise une intervention militaire aérienne et des frappes ciblées, le Conseil de Sécurité prend le risque d'un engrenage en s'inscrivant dans une logique de guerre aux conséquences hasardeuses.
Le Parti communiste français, qui n'a cessé d'exiger l'arrêt immédiat des opérations et de la répression militaires ayant déjà fait de nombreuses victimes civiles, réitère une fois encore sa condamnation du régime de Kadhafi et son plein soutien aux forces qui agissent pour la démocratie en Libye, avec le Conseil National de Transition. De lourdes questions se posent aujourd'hui. Toutes les possibilités d'aide directe ou par les États arabes à la rébellion ont-elles vraiment été étudiées? Est-ce vraiment la protection du peuple libyen que cherchent les puissances occidentales? Des experts, des journalistes expliquent déjà qu'il faudra envoyer des forces spéciales au sol et que l'objectif est de faire tomber le régime de Kadhafi...
Le Parti communiste français, dans ces graves circonstances, rappelle le désastre des guerres en Irak et en Afghanistan qui furent chaque fois déclenchées au nom de la protection des populations et de la démocratie. Il exprime son inquiétude profonde devant une telle situation. Il appelle à la plus grande vigilance. Il s'étonne enfin par ailleurs du silence complice qui entoure au même moment la répression du mouvement populaire au Barheïn.
Henri 20/03/2011 08:53
SECTION GARD RHÔDANIEN du PCF 20/03/2011 10:44