
C'est la musique de Pierre Perret "Petite kurde", qui accueillait les citoyennes et citoyens venues témoigner de leurs soutien au peuple kurde, lâchement attaqué par le turc fascisant Erdogan avec la complicité de Trump
L'action de la France et des pays européens pour une réunion d'urgence du conseil de sécurité, si elle est la bienvenue, n'efface pas pour autant les mois d'attentisme et de silence complice alors que la menace de l'invasion turque était connue.

Il faut rappeler que les Kurdes et les contingents YPG sont les artisan de la lutte contre l"état islamique. Ils sont les vainqueurs de la bataille de Kobané, ils ont sauvé la vie à des dizaines de milliers de syriens, de KURDES yEZIDIS MARTYRIS2S EN Irak. Les hommes et les femmes kurdes, la population du Rojava constituent un rempart à la barbarie et l'obscurantisme.
Le monde entier leur en est à jamais redevable.
Le conseil de sécurité de l'ONU doit placer les Kurdes, la population du Rojava sous protection international.

Au cours de ce rassemblement, Alain Hanssens pour Amnesty international,
Anne-Marie Brenner pour le mouvement de la paix,
Elian Cellier pour le Parti Communiste
ont pris la parole pour condamner l"agression turque avec la complicité de Trump.
Il faut partir et quitter ton chez-toi
Moi, j'ai connu ton sort
J'ai tutoyé la mort
On n'a jamais raison contre un soldat.
Aux murs, y avait de l'ail et des poivrons
Le vent était si doux
Le ciel était si clair
Et mon père est tombé dans un éclair.
Ils ont amené ma mère dans la chambre
Grand-père dans ses mains
Pleurait comme un enfant
Dehors on entendait hurler Maman.
Elle s'effondra le nez dans sa farine
Et sur son cœur éclot
La fleur d'un géranium
Dernier hommage qu'elle ait reçu d'un homme.

Implora la pitié de ses bourreaux
J'entendais les soldats
Qui riaient tant et plus
Et Maman sur son lit ne criait plus.
Les obus éclataient comme des œillets
La mort faisait ripaille
Jusque dans mon jardin
Il n'y poussait plus que des orphelins.
Faisait fumer les ruines des maisons
Et tout en s'éloignant
Du ciel de Babylone
Je compris que je n'avais plus personne.
Qu' la liberté est au bout du fusil
Ceux qui ont cru ces bêtises
Sont morts depuis longtemps
Les marchands d'armes ont tous de beaux enfants.
Que l'on envoie mourir des pauvres gens
Les croyants, la patrie
Prétextes et fariboles !
Combien de vies pour un puits de pétrole ?
Les enfants morts ne peuvent plus grandir.
Nous irons en Europe,
Si tel est notre lot
Là-bas ils ne tuent les gens qu'au boulot !
sentinellepaix996 14/10/2019 12:47